Lebowski – Lebowski


Lebowski ? Sans même écouter les premières notes de leur quatre titres éponyme, on a une petite idée de ce qui nous attend. Une musique faite par des Allemands nihilistes qui passent leur vie avec des furets dressés pour le combat. Bref, rien d’une partie de rigolade…

Parfois, il n’est pas bon d’être trop sûr de soi, car il existera toujours quelqu’un qui vous rappellera en rigolant – de vous – que vous êtes tombé à côté de la plaque – et qu’évidemment vous êtes ridicule…

Il est vrai que le nom du premier titre de l’album aurait pu me mettre la puce à l’oreille : Petite fleur (rien d’exceptionnellement bourin-hardcoreux), mais visiblement j’avais envie de me tromper jusqu’au bout…

Sur ce premier titre, les notes sortent d’un piano en sautillant joyeusement. Deux belles voix – celles de Mik et de Fanny – viennent chatouiller agréablement les oreilles de l’auditeur. Lebowski semble finalement plus proche des Ogres de Barback, des Têtes Raides ou autres Hurlements d’Léo que de Rammstein ou Shane Cough.

On retrouve surtout chez Lebowski un peu de l’univers désespéré des Frères Misère, groupe qui s’est constitué autour de Mano Solo le temps d’un album en 1996. Musicalement, on retrouve ce rock violent, aggressif dans les textes et dans les mélodies, qui se calme le temps d’Une petite fleur. Et la ressemblance entre la voix de Mik et celle de Mano Solo est parfois bluffante. Dans un cri, un appel au secours, un accent violent, un émouvant « Tu me manques ».

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