Lebowski – Lebowski


Lebowski ? Sans même écouter les premières notes de leur quatre titres éponyme, on a une petite idée de ce qui nous attend. Une musique faite par des Allemands nihilistes qui passent leur vie avec des furets dressés pour le combat. Bref, rien d’une partie de rigolade…

Parfois, il n’est pas bon d’être trop sûr de soi, car il existera toujours quelqu’un qui vous rappellera en rigolant – de vous – que vous êtes tombé à côté de la plaque – et qu’évidemment vous êtes ridicule…

Il est vrai que le nom du premier titre de l’album aurait pu me mettre la puce à l’oreille : Petite fleur (rien d’exceptionnellement bourin-hardcoreux), mais visiblement j’avais envie de me tromper jusqu’au bout…

Sur ce premier titre, les notes sortent d’un piano en sautillant joyeusement. Deux belles voix – celles de Mik et de Fanny – viennent chatouiller agréablement les oreilles de l’auditeur. Lebowski semble finalement plus proche des Ogres de Barback, des Têtes Raides ou autres Hurlements d’Léo que de Rammstein ou Shane Cough.

On retrouve surtout chez Lebowski un peu de l’univers désespéré des Frères Misère, groupe qui s’est constitué autour de Mano Solo le temps d’un album en 1996. Musicalement, on retrouve ce rock violent, aggressif dans les textes et dans les mélodies, qui se calme le temps d’Une petite fleur. Et la ressemblance entre la voix de Mik et celle de Mano Solo est parfois bluffante. Dans un cri, un appel au secours, un accent violent, un émouvant « Tu me manques ».

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Découvrir l’univers de Plëyad…


Jil et Mickaël faisaient de la musique ensemble, Vincent et Yann aussi. A la suite de leur rencontre, tous les quatre décident de monter un projet commun. C’est la fin de l’année 2003, et Plëyad voit le jour. Rapidement, ils font une première scène. Et pas n’importe laquelle, puisqu’elle les amène à remporter le tremplin des Jeunes Charrues. « Nous avons commencé très fort, expliquent de concert les quatre garçons. Et finalement, nous n’avons pas eu trop de temps pour réfléchir. Quelque chose nous disait qu’il fallait foncer. Et finalement, cette urgence nous a permis de ne pas nous installer et de nous lancer. »

Le tremplin permet à Plëyad de caler quelques dates de concert. Il lui ouvre des portes. Celles, entre autres, de l’Antipode à Rennes ou de La Comédia à Paris. Le groupe s’installe un moment à Saint-Malo à l’occasion d’une résidence à l’Omnibus pour travailler la scène. « Nous avons un univers musical assez particulier, une sorte de kaléidoscope, d’invitation au rêve. Et pour aider le public à voyager, nous avons décidé de créer un décor scénique un peu galactique. Avec des sphères lumineuses, des lampes noires… »

Le style musical de Plëyad – ou plutôt « l’univers » comme les membres du groupe aiment à le répéter – n’est pas facile à identifier, à mettre dans une catégorie musicale. Plëyad, c’est une sorte de pop planante, un brin électro, à laquelle il faut ajouter un petit soupçon de folk, agrémenté d’une petite pointe de rock. « Nos influences musicales sont diverses. Cela va de Bowie à Gainsbourg, en passant par Air, Deus, Blond Redhead ou les Beatles. »

Le résultat ? Une musique originale, psychédélique, aux accents oniriques et une voix presque spectrale. « En fait, la voix est un instrument comme les autres. Elle n’est pas spécialement mise en avant. Elle sert la mélodie, mais ne prend pas le dessus. Nous ne faisons pas de la chanson à texte, mais bien de la musique. » Une chose est sûre, Plëyad laisse la part belle à l’imagination, et c’est tant mieux.

A découvrir.

    Mercredi 3 mai 2006 au théâtre La Comédia à Paris.
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