Sarapascal – Sarapascal


Plonger dans l’univers de Sarapascal, prendre une douche froide et boire la tasse.

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe Diabologum ou n’ont jamais entendu parler de Michel Houellebecq autrement que comme écrivain, la musique de Sarapascal risque de rester quelque chose d’obscur. A moins que la curiosité vous pousse à la découverte de cet étrange univers musical.

Imaginez une voix. Une voix d’homme. Entêtante, lancinante, presque hypnotisante. Imaginez cette voix déclamer ses textes comme on entre en guerre, sur des rythmes rock répétitifs, dissonnants. Dérangeants presque.

Dans Boire, le texte de Bukowski, l’ambiance est lourde. La voix s’insinue dans tout le corps. « Je pense aux alcooliques repentis/Ils sont venus/Ici, j’ai vu leur chair virer au jaune/Et les yeux leur tomber de la tête/Leur âme devenir molle/Et vide. »

Découvrir Sarapascal, c’est faire l’expérience de la littérature musicale. Expérience contemporaine, qui malheureusement n’est pas universelle. Diabologum en son temps avait ses fans, mais aussi ses détracteurs, hermétiques à ce style presque perturbant. Ce mélange dissonant entre voix et musique. « Nous transformerons chaque revers en victoire/On peut toujours faire plus/Et nous ferons de chaque minute une minute révolutionnaire » (dans « Ivred’hivercommed’été »).

Et pour paraphraser encore et toujours Diabologum, il semble presque évident de dire que Sarapascal est « à découvrir absolument ».

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